Notre Histoire

5 générations de Fermiers avec une valeur commune : la tradition béarnaise !

De générations en générations… l’Agriculture à travers les ans… Ceci est extrait d’une fresque murale que vous pourrez découvrir dans notre boutique à la ferme à Sauveterre-de-Béarn, rassemblant plus de 100 ans d’histoire et de patrimoine familial. Bien plus que cela, c’est un véritable conte de l’histoire du Béarn, que nous partageons avec autant de plaisir que de fierté !

Découvrez plus d'un siècle d'histoire paysanne...

Chapitres
    Add a header to begin generating the table of contents

    An 77

    Naissance de l’histoire du Béarn

    L’histoire du Béarn débute sous l’occupation romaine de l’Aquitania. Pline l’Ancien mentionne en l’an 77 le peuple des Venarni (ou Benarni) dans son Histoire naturelle. Le Béarn s’organise comme cité antique au début du Vème siècle, puis comme vicomté à partir du IXème siècle. Le Béarn accède au statut de principauté souveraine sous Gaston Fébus en 1347. Prince indépendant, il revendique une autonomie pour le Béarn où il tient sa cour «Je ne tiens mon pays de Béarn, que de Dieu et de mon épée». Sa devise « Toca s’y gausas ». Les princes béarnais jouent un rôle actif dans le contrôle du piémont pyrénéen, s’alliant à la maison de Foix, puis accédant à la couronne de Navarre.

    An 77

    1589

    Couronnement du Prince béarnais

    En 1589, le prince béarnais Henri IV deviendra roi de France et de Navarre.
    C’est le 18 octobre 1620 que son fils, Louis XIII, rattache la principauté au royaume de France suite à une expédition militaire qui le verra passer à Navarrenx. La nouvelle province française garde alors une large part d’autonomie (langue béarnaise parlé et écrite) jusqu’à la Révolution française, avant de se fondre dans l’actuel département des Pyrénées-Atlantiques. Cet épisode marque la fin de la période trouble et sanglante des guerres de religion. Le Béarn comptait en effet une grande représentation protestante…

    1589

    1789

    Le Béarn rattaché à la France

    La France est secouée par de nombreuses crises : crise du vin, du blé, de l’élevage suite à la sécheresse et à la disette fourragère. Les droits féodaux sont abolis. Le Béarn a un statut d’autonomie jusqu’au rattachement à la France. Les épidémies sur les troupeaux bovins (1774, 1872, 1881), la maladie de las Courades (péripneumonie), particulièrement meurtrières, déciment complétement le cheptel du Béarn et de la Soule.

    1789

    1810

    Les paysans, perdants de la révolution !

    1810-1870 : Napoléon met en valeur le paysan qu’il considère comme l’âme, la base de l’Empire. Pourtant, à partir de la révolution de 1830, les paysans perdront l’importance qui était la leur dans l’économie nationale. La situation des métayers se dégrade à mesure que les droits d’usages collectifs disparaissent. Une véritable misère s’installe dans les villages.

    1810

    1833

    Ainsi débute notre histoire…

    • 1833 : Naissance de Michel ANGE.
    • 1849 : Michel ANGE s’engage pour 12 ans de guerre Napoléonienne.

    Les années 60 ont vu une évolution importante de la société rurale. La population française augmente de 30% depuis le début du siècle et les villes s’agrandissent. La demande de produit agricole est en augmentation régulière. L’évolution technique de l’agriculture est très lente. La mécanisation est freinée à la fois par les structures très morcelées et par le manque de moyens financiers.

    • 1865 : Naissance de Jean-Baptiste ANGE.
    • 1896 : Naissance de Marguerite ANGE.
    Michel Ange & Marie Bonnat
    Michel Ange & Marie Bonnat
    1833

    1900

    Race Blonde des Pyrénées & Chèvre Pyrénéenne

    • 1900 : Mise en place à Sauveterre de l’eau dans les fontaines publique et de l’électricité grâce au moulin d’Aspis.
    • 1901 : Création du Herd-Book de la race blonde des Pyrénées, vache rustique, vive, énergique, agile, robuste, sobre, caractéristique essentielles du vieux bétail bas-pyrénéens du rameau de Barétous. La vache béarnaise était la compagne du paysan béarnais. Il se levait le matin, allait la nourrir, puis il installait le joug et ils partaient travailler ensemble la terre. Le soir, il s’occupait d’elle et ensuite seulement allait s’occuper de lui. C’était sa compagne vitale, car elle lui fournissait le lait, de la viande, et en fin de carrière, lui permettait d’avoir un veau. C’était son tracteur de l’époque. Dès que l’on avait deux vaches, on pouvait les atteler et travailler la terre, avoir du blé et donc du pain, se nourrir et espérer avoir un peu d’excédent pour pouvoir vendre et améliorer son quotidien. La vache faisait partie de la famille.

    La Chèvre Pyrénéenne : Le lait de chèvre était très consommé en ville jusqu’à Paris et les chèvres étaient traites directement dans la rue.

    1900

    1914

    550 000 paysans sacrifiés

    • 1914-1918 : 1ère guerre mondiale. 70% des combattants sont des cultivateurs. 550 000 paysans morts, 550 000 paysans mutilés. Les campagnes ont perdu leurs bras, ceux qui cultivaient les champs. Les femmes ont labouré pendant 4 ans à la force des bras jusqu’à épuisement.
    • 1919 : Il faut reconstruire la France. Dans le nord, les terres agricoles ont été dévastées. L’état conserve, comme en temps de guerre, la direction de l’économie en élaborant un programme agricole d’intensification de la production.
    1914

    1921

    Achat de notre ferme à Oreyte

    • 1921 : achat de la ferme dite de Sarrailh à Oreyte par Jean Baptiste Ange et son gendre Charles Hourmilougué.
    • 1923 : naissance de Hélène HOURMILOUGUE.
    • 1929 : création des JAC (jeunesse agricole catholique). La crise économique de 1929 casse pour un temps cette évolution : crack boursier, prix du blé qui s’effondre, stocks qui ne se vendent pas. Le conflit politique divise le peuple.
    • 1930 : le chemin de fer développe le commerce. L’exode des ruraux s’intensifie. On commence à basculer vers la modernité. Le Front Populaire crée l’office du blé (prix garantis).
    Ferme à Oreyte
    Ferme à Oreyte
    1921

    1939

    Difficiles temps de guerre

    • 1939 : déclaration de guerre à l’Allemagne (France et Grande-Bretagne), après l’invasion de la Bohême, puis de la Pologne, par les troupes nazies.
    • 1940-1945 : l’armistice est signée entre la France et l’Allemagne par le maréchal Pétain qui fonde le Régime de Vichy et accepte la collaboration. Les hommes sont partis à la guerre ou au STO, les animaux sont réquisitionnés, le carburant fait défaut paralysant les rares tracteurs. Les engrais partent en Allemagne. Les productions diminuent. Les femmes se démènent à nouveau dans les champs. La nourriture manque. Le pouvoir de Vichy avec le Maréchal Pétain fait appel aux paysans français pour sauver le pays de la famine. L’objectif, est de produire… L’Etat réquisitionne. Les allemands prélèvent une partie des récoltes. Les contraintes se multiplient : déclaration des récoltes, ticket de rationnement, livraison obligatoire, taxation des prix. Sauveterre de Béarn est en zone occupée, la ligne de démarcation coupe la ferme de Sarrailh en deux. Marcel SAHOURET est au camp de jeunesse à Agen puis rejoint les Forces Françaises Libres.
    Marcel Sahouret & Hélène Hourmilougué
    Marcel Sahouret & Hélène Hourmilougué
    1939

    1946

    Révolution verte et recul des traditions

    • 1946 : C’est la révolution verte. Un paysan nourrit 2 personnes. L’agriculture se modernise. L’exode rural reprend. Le monde d’hier doit être oublié pour reconstruire le pays. Le moteur du redémarrage économique est l’agriculture. Elle devient industrielle dans le sens ou on lui demande de produire une grande quantité de nourriture à bon marché pour une population qui devient majoritairement citadine. La JAC (jeunesse agricole catholique) permet l’émancipation des jeunes, des femmes, permet d’accéder aux études d’agriculture. Les conditions de vie s’améliorent grâce à l’arrivée des premiers tracteurs.
    • 1950 : Le béarnais n’est parlé qu’à la maison ou sur les marchés, il est interdit à l’école. On éprouve une sensation de déracinement et de recul de la transmission de la langue béarnaise.
    1946

    1951

    Évolution de l’agriculture & naissance de la « Blonde d’Aquitaine »

    • 1951 : naissance de Michel SAHOURET.
    • 1953 : création des organismes d’intervention sur les marchés pour les produits animaux.
    • 1954 : les élevages bovins du département sont affectés par deux véritables fléaux que sont la tuberculose et les maladies de la stérilité, causant des pertes sévères chez les éleveurs.
    • 1957 : Traité de Rome, union européenne, indexation des prix agricoles. Le cercle national des jeunes agriculteurs prend le statut syndical. A Sauveterre s’organise le 1er groupement de productivité, avec dans le domaine du végétal la première introduction du maïs hybride et la mise en place de techniques  modernes. Dans le domaine de l’élevage se concrétise la Création de la Blonde d’Aquitaine en fusionnant 3 rameaux de race : la blonde du Quercy, la Garonnaise et la Béarnaise.
    • 1959 : Charles de Gaulle devient le 1er président de la Ve République.
    • 1960 : Création de la SAFER.
    1951

    1961

    Modernisation & prémisse de la PAC

    • 1961 : 1er tracteur à la ferme : un Ferguson 35 !
    • 1962 : Quelques ministres esquissent les grandes lignes de la PAC : loi agricole pour stabiliser les marchés, garantir la sécurité des approvisionnements à des prix raisonnables. 1 paysan nourrit 7 personnes. L’abandon de plusieurs races locales se concrétise : vaches béarnaise, chèvres pyrénéennes, porcs gascons.
    • 1968 (mai 68) : plan Marshall de modernisation de l’agriculture européenne.
    1961

    1971

    Course à la modernisation !

    • 1971 : c’est la course à la modernisation ! La France est le 1er pays agricole du monde et veut atteindre l’autosuffisance alimentaire. « Un pays qui ne peut pas se nourrir ne saurait être un grand pays ! ». Cet élan entraine vite une surproduction. On demande au paysan de nourrir la France, puis l’Europe, puis le reste du monde. Les prix sont élevés jusqu’en 1980. Avec la création du CNJA (centre national des jeunes agriculteurs) on retrouve l’espoir que la politique soit gérée directement par des paysans et pour leur bien. Le soja américain débarque à la suite d’accords commerciaux. On voit la mise en place des coopératives, l’utilisation des semences hybrides, le schéma d’amélioration génétique avec l’insémination artificielle, les progrès phytopharmaceutiques pour protéger les cultures, l’agronomie, la fertilisation…
    • 1976 : une sécheresse exceptionnelle sévit en France / Application des directives européennes des plans de développement agricole.
    1971

    1984

    Investir pour l’arrivée de la relève…

    • 1984 : naissance de Caroline SAHOURET.
    • 1987 : remembrement des terres agricoles.
    • 1992 : réforme de la PAC. 1 agriculteur nourrit 30 personnes. Aide directe en échange d’une baisse des prix garantie.
    • 2000 : la situation ne s’améliore pas. Pour produire il n’y a pas d’autres choix que d’investir. C’est la course folle : emprunts, banque, investissements, contrat de vente… L’agriculteur est ruiné.

    Le système atteint sa limite. Le fossé se creuse entre citadins et ruraux, c’est l’incompréhension… Le paysan devient la cible des critiques de tous.

    1984

    2005

    Crise de la filière et PAC insuffisante

    2005 : changement de perspective de la PAC. Les aides sont découplées, non liées à la production, mais à l’hectare, à condition de respecter les normes environnementales. Ces aides ne compensent pas correctement les prix de vente du marché des céréales. Le marché de la viande est au plus bas. Le prix d’un veau n’a pas augmenté depuis 1970 à l’inverse des coûts et de production.

    2005

    2008

    Caroline reprend la Ferme

    Moi, Caroline Sahouret, reprends officiellement la direction de la Ferme Sahouret sur 52ha avec 30 vaches, des poulets et des canards.

    2008

    2015

    Julien Camy rejoint la Ferme Sahouret

    Julien Camy me rejoint et nous continuons à faire évoluer la ferme sur plus de 65ha de SAU et augmenter notre cheptel, 40 vaches blondes d’Aquitaine, 2000 poulets / an, 1000 canards/an en vente directe à la ferme.

    2015

    2017

    Création du GAEC Ferme Sahouret

    Gaec Ferme Sahouret : Caroline Sahouret et Julien Camy « Paysans et fiers de l’être ». Il y a de moins en moins de paysans.
    Pour 10 agriculteurs retraités, 2 jeunes s’installent. En un siècle, la population agricole a perdu 5 millions d’actifs. Alors qu’on ne vivait que des produits de la
    terre, on vit aujourd’hui d’industrie et de services. La nouvelle génération doit réinventer l’agriculture avec de nouveaux défis : nourrir la population en préservant les sols et l’environnement. Il faut rééduquer le consommateur, innover…

    Gaec Ferme Sahouret
    Gaec Ferme Sahouret
    2017

    L’agriculture a subi des transformations radicales depuis un siècle et continue à s’adapter à un monde qui change.

    Dernières actualités de la Ferme Sahouret

    Rejoignez Les Amis de la Ferme

    Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
    Votre inscription est confirmée.

    Devenez un(e) Ami(e) de la Ferme pour connaître toutes nos actualités et évènements et découvrir nos nouveaux produits fermiers!

    Nous utilisons Brevo en tant que plateforme marketing. En soumettant ce formulaire, vous acceptez que les données personnelles que vous avez fournies soient transférées à Brevo pour être traitées conformément à la politique de confidentialité de Brevo.